je vous dépose ici une énigme écrite par Yaro, une de mes connaissances, c'est quelqu'un de très instruit et je dirais même plus très calé comme écrivain historien. Pour l'autre jeu ou je suis, il nous a sortit ceci comme énigme, j'ai trouvé l'endroit après maintes recherches et j'en suis fier. Pas évident du tout. Je vous demande simplement ou cela se situe, moi j'y suis arrivé. La recherche sur cette enigme est passionante, si vous aimez cela, vous m'en direz des nouvelles et je vous ferez l'honneur de vous presenter Yaro.
Voici la bête:
Je me fais vieux, et n'ai pas de descendance, pas plus que mon unique frère. Je sens qu'il est bien temps pour moi d'écrire cette histoire avant qu'elle ne s'efface pour toujours de la mémoire des vivants.
Mon nom est Jacques-François Cugnet, petit-fils d'immigrants français arrivés ici à Québec en 1719.
Je vais essayer aujourd'hui de reconstituer quelques pages d'un carnet de notes que j'ai pu lire en cachette lorsque j'étais adolescent. En cachette, car je crois que ma grand-mère paternelle, qui tenait ce carnet de son père, voulait à tout prix éviter que, si j'en avais eu connaissance, certains faits consignés dans ce carnet ne m'entraînent dans quelque aventure périlleuse, comme ils l'avaient fait déjà pour mon père François-Joseph avant qu'il ne devienne cet homme de loi estimé et reconnu.
Tout au long de ma vie, je me suis interrogé sur la part de vérité qu'il y avait dans le récit de mon aïeul. A présent, mes doutes se sont dissipés. Deviendrais-je plus crédule avec l'âge? Mais il est trop tard pour moi aujourd'hui, qui n'ai plus la force d'entreprendre ce long voyage vers l'Ancien Monde, car c'est là que tout s'est joué.
Pour autant que la mémoire me soit fidèle, voici donc ce qu'écrivit mon arrière-grand-père:
"Ce fut la plus acharnée des batailles. Les Anglais avaient débordé nos premières lignes par la droite et les Allemands les enfonçaient au centre. La situation semblait désespérée quand nous pûmes enfin, à notre tour, monter au combat.
Comme toujours, j'étais aux côtés de Son Altesse, avec les autres officiers de la Maison du Roy. Et comme toujours, la fougue héroïque de notre jeune prince galvanisait les hommes, tant et si bien que l'ennemi, sentant sa bonne fortune l'abandonner, commencait à battre en retraitre. C'est à cet instant, si près de la victoire, que nous fûmes pris dans une embuscade. J'aurais dû voir en ce chemin creux un endroit propice au guet-apent.
Le prince est tombé à mes côtés, et pendant que mes hommes se jetaient à la poursuite de l'arrière-garde ennemie, j'ai seul traîné son corps inanimé au pied d'une chapelle toute proche.
Le croyant mort, je priai la vierge blanche pour le salut de son âme. Elle me souriait avec douceur depuis son alcôve, mais rien à ce moment ne pouvait me détourner de ma peine.
Puis le prince ouvrit les yeux, me reconnut et prononca faiblement ces mots: "Charles...Dans ma poche...Une boite...Prenez-la...Cachez-la". Son corps dans mes bras se raidit une dernière fois.
Je ne sais combien de temps je suis resté ainsi prostré. C'est la cloche de l'église, dans mon dos, qui sonnant midi me sortit de ma torpeur.
Je suis parti droit devant moi, le soleil d'août m'aveuglait et j'ai dû me reposer une première fois à l'ombre d'une haute haie d'aubépine. Là, mon regard a rencontré une autre vierge blanche, juchée elle aussi dans une alcôve, au milieu du pignon d'une maison voisine. Cette vision m'a rendu quelque espoir et je me suis relevé. J'ai titubé jusqu'à une petite chapelle où je me suis agenouillé pour prier à nouveau. J'espère que Notre Dame de Tongres a trouvé les mots pour intercéder auprès du Tout Puissant afin qu'il acceuille l'âme du prince.
Une fois encore, je réussis à me relever, et tournant le dos à la chapelle, j'avisai un vague chemin qui serpentait dans les champs, je décidai de l'emprunter: pour s'accomplir, ma mission exigeait un lieu désert. Un alignement de quatres arbres tétards m'a désigné le point où, à ma droite, ce chemin rejoignait la route que je suivais.
Je m'y engageai donc, mais rapidement, mes faibles forces semblèrent vouloir m'abandonner à nouveau. De la crète, une rangée d'arbres à ma gauche attira mon regard. Je quittai le chemin et me couchai à l'ombre d'un chêne aux racines noueuses.
Je pressentais que la fièvre me terrasserait bientôt et avant de sombrer dans l'inconscience, j'eus à peine le temps de dissimuler mon funeste fardeau dans une cavité qui s'ouvrait au pied de l'arbre.
C'est là que les brancardiers ont dû me retrouver.
D'autres guerres, d'autres batailles m'ont fait courir les routes d'Europe. Je ne suis jamais retourné sur les terres du Duc de Hainaut et je ne sais ce qu'il est advenu des objets dans la cache. Ont-ils été découverts? Si tel est le cas, j'espère qu'ils l'ont été par des mains amies"
Bonne chance les amis.
et Merci Yaro.
Sujet: enigme par yaro. 
trop long, même pas envie de lire là 
